Outremondes
Exposition solo
24 janvier – 23 février, 2025
Vernissage: 24 janvier, 17h-20h
Galerie Chiguer Art Contemporain, Québec QC
Prenant la forme de narrations visuelles oniriques, l’exposition Outremondes rassemble des œuvres qui explorent les thèmes de la disparition et des mondes dissimulés. Des dessins réalisés au pastel et au fusain présentent des corps en transformation où s’enracinent des univers rêvés et des espèces déclarées éteintes. Des objets de papier, constitués de délicats motifs végétaux, proposent un parcours sur des passerelles de bois qui semblent enjamber les mondes.
Entre effacement et apparition, les corps dialoguent avec des plantes, des insectes et des paysages. Afin de préserver la mémoire de ces espèces disparues, La Perrière les reproduit avec précision et sensibilité. Dans ses œuvres empreintes de poésie, à la fois douces et tragiques, fleurs et insectes s’enracinent ou se déposent sur des corps humains anonymes, dépourvus de visages. L’artiste lie ainsi symboliquement le destin de ces espèces disparues à l’être humain, principal responsable de leur extinction. Véronique nous invite ainsi à réfléchir à la précarité de chaque espèce, y compris la nôtre.
Solo Exhibition
January 24 – February 23, 2025
Opening: January 24, 5pm
Galerie Chiguer Art Contemporain, Quebec QC
Taking the form of dreamlike visual narratives, Outremondes brings together works that explore themes of disappearance and hidden worlds. Drawings made with pastel and charcoal depict transforming bodies where dreamed universes and species declared extinct species take root. Paper objects, composed of delicate plant motifs, take us on a journey on wooden walkways that seem to span worlds.
Between erasure and appearance, bodies interact with plants, insects, and landscapes. In order to preserve the memory of these vanished species, La Perrière reproduces them with precision and sensitivity. In her works imbued with poetry, at once gentle and tragic, flowers and insects take root or settle on anonymous human bodies, devoid of faces. The artist thus symbolically links the fate of these extinct species to the human species, who is primarily responsible for their extinction. Véronique thus invites us to reflect on the precariousness of each species, including our own.